
Elsa guérin
Site internetQuelques mots pour te décrire...
Je m’appelle Elsa, je suis un bébé graphiste de 23 ans qui sort tout juste de l’atelier, curieuse d’apprendre.
Quel regard portes-tu sur ton parcours ?
Au feeling, j’ai débuté en PRÉPA quand je suis arrivée ici, je me suis dit « wahow » je veux faire mon BTS là, je me sentais à ma place, mes stages se sont bien passés, ensuite le DSDC a été créé à la fin de mon année de BTS. Je savais que je voulais continuer dans cette voie et dans cette école, ça a été une évidence !
Je savais que je voulais faire du design depuis toute petite, et puis en seconde j’ai eu un très bon prof d’arts plastiques qui m’a bien orienté, grâce à lui je me suis dirigée vers un Bac L spécialité arts plastiques, ce professeur a su m’accompagner et me conforter dans mes choix.
Quelle place a eu l’atelier au sein de celui-ci ?
Ici c’est bienveillant, c’est curieux, hyper cool ! Les gens sont gentils même les profs !
Bon on a eu nos coups de blues et des moments « charrettes », mais tout ça m’a vraiment aidé à me construire une personnalité : l’atelier, les profs, les gens... ainsi qu’à me donner les bons outils pour ma vie professionnelle.
Une anecdote ou un souvenir particulier à nous raconter ?
Le projet Ekyog, c’était le premier projet abouti de ma vie de jeune graphiste / illustratrice. D’avoir imaginé un projet, monté un dossier, voir un jury 2 fois et monter à Paris pour réaliser les illustrations sur les vitrines, c’était vraiment dingue ! Ça m’a montré la force d’un projet en groupe et que lorsqu’on s’éclate ça peut aussi être synonyme de sérieux et de réussite. C’était tellement concret pour l’époque (BTS II) et c’est l’un des événements qui m’a le plus donné envie de continuer dans cette branche.
Quel rôle peut jouer le design dans la société actuelle ?
Très important, cela permet de véhiculer des images, les gens ne se rendent pas compte mais ils sont tout le temps impactés par le design que ce soit une marque de vêtements, une boîte de gâteaux... cela permet de rendre « le monde plus beau », de faire passer des émotions et des messages, c’est un langage, une manière de communiquer à part entière.
Ta dernière émotion graphique ou artistique ?
Dernièrement j’ai eu une « claque visuelle ». C’est la série Euphoria. Je m’y suis mise un peu en retard mais... wahou !
En dehors de l’histoire qu’elle traite c’est la parfaite rencontre entre des références cinématographiques classiques et modernes. J’ai été littéralement percutée par l’univers esthétique, les musiques, les maquillages, les plans de caméras.
C’est ce que je trouve vraiment magnifique à propos des métiers artistiques et du design, la capacité de créer un univers complet aussi bien sonore que visuel. Ça m’a donné envie de me pencher davantage sur l’univers de la photographie et du cinéma et de m’en servir comme référence dans mon métier !
Comment vis-tu ta curiosité dans ce contexte actuel mis à mal depuis plusieurs mois ?
Cette situation fait émerger de nombreuses choses intéressantes, nous rebondissons dans le bon sens au niveau de la créativité, du design et de la solidarité. Selon moi la curiosité n’est pas mise à mal au contraire, ces événements nous permettent de nous recentrer, de se poser les bonnes questions. Il faut qu’on apprenne de ça, au niveau du graphisme et du design.
Une influence ou une référence à nous faire partager ?
J’ai quelques références artistiques de bases (Matisse, plus récemment Quentin Monge et Marylou Faure), j’ai toujours bien aimé la « Patouille », le collage et l’expérimentation, j’ai un peu la nostalgie de moins prendre le temps de faire, c’est quelque chose qui me manque.
Comment définis-tu ton métier aujourd’hui ?
Nouveau et curieux. Je suis actuellement graphiste au sein de Destination Angers. J’apporte mon regard de créatif à une société et c’est quelque chose d’excitant, nouveau et pédagogique à la fois. C’est la rencontre entre des métiers aux profils commerciaux et une sensibilité graphique pour communiquer au mieux sur des produits ou des événements.
Si je devais résumer mon métier en quelques mots ça serait « rencontres, temps, échange et communication ». Il ne faut pas avoir peur de la marche entre l’école et la vie professionnelle. Ça peut être frustrant au début mais c’est un peu une seconde formation !
Comment vois-tu la suite d’ici à 5 ans ?
Je sais pas du tout, il y a un an je me serai vu monter ma boîte dans 5 ans, désormais je me dis que je ferai peut-être plutôt ça dans 10 ans, là j’aimerais partir à l’étranger et revenir sur Angers parce que je kiffe cette ville.
Il faut savoir prendre le temps de découvrir et se découvrir en tant que créatif. (C’est quelque chose que je dirais à tous les jeunes diplômés ou futurs diplômés).
Un conseil à donner à tes successeurs à l’atelier ?
Ne pas baisser les bras, laisser parler ses émotions et son instinct, on fait un métier hyper libre, ne pas avoir peur de l’inconnu.
Prête à venir faire un jury maintenant que tu es de «l’autre côté» ?
Oui ça me dirait bien mais apparemment je suis trop gentille... ça pourrait être un bon exercice !